Michele. (Interview)

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On a posé des questions à michele, une artiste libanaise de RnB / Neo Soul.

Passionnée par le chant depuis son enfance, elle sort aujourd’hui son premier EP « Our Story » pour partager ses émotions et ses pensées avec nous. Habitant à Dubaï, on a pu échanger avec elle sur son parcours, son intention artistique et la scène musicale aux Emirats. 

  • Bonjour michele, est-ce que tu as toujours habité à Dubaï ?

Salut Arthur! J’ai déménagé à Dubaï il y a environ 3 ans, je suis née au Liban où j’y ai fait mes études. J’ai vécu un an en Angleterre, à Leeds, et dès que j’ai trouvé du boulot à Dubaï c’est là que j’ai décidé de quitter et de m’installer aux Emirats pour de bon.

  • Peux-tu nous raconter ton parcours jusqu’à maintenant ? 

Mon parcours dans la musique a commencé très tôt. Je chante depuis que j’ai trois ans, dès que mes parents ont réalisé que j’avais du potentiel avec ma voix (surtout parce que je n’arrêtais pas de chanter apparemment haha) ils m’ont mis dans une chorale, ils ont même essayé de me faire apprendre le piano puis la guitare. J’ai eu 3 ou 4 profs de chant pour améliorer ma voix mais je pratique le chant professionnellement que depuis l’année dernière en 2019. J’étais trop timide et j’avais toujours peur de chanter devant une audience. Mais depuis l’année dernière, en janvier 2019, j’ai chanté à un événement “D3 Unplugged” avec des artistes connus de la scène à Dubaï et quelque chose a tilté chez moi, je savais que c’était le bon moment de commencer et de m’y mettre sérieusement.

  • Que fais-tu à coté de la musique ? 

En ce moment, je travaille en conseil dans une petite boite d’hôtellerie, on aide nos clients à ouvrir des restaurants ou cafés de A à Z. J’ai étudié la nutrition et la biotechnologie alimentaire, ma vie tourne autour de la bouffe. Chanter et manger, c’est tout ce qui m’importe dans la vie haha et le sarcasme.

  • Quel est ton intention dans ton projet musical ? 

J’étais toujours trop timide ou trop anxieuse de partager ma voix avec le monde. Ce que j’essaie de faire, maintenant que j’ai surmonté cette peur et le trac que j’avais quand je chantais devant les autres, c’est de créer le plus de contenu et de musique possible, de partager la musique que j’entends et de m’imaginer dans ma tête avec le monde et en faire quelque chose de crédible. En général, je veux communiquer à travers ma musique ce que je ressens, en espérant que les gens pourront se retrouver à travers cela puisqu’on est tous humains et on a tous les mêmes pensées, qui sont difficiles à exprimer à travers des mots. Je ne cherche pas à être une grande célébrité ou à être connue dans le monde – mais si ça arrive, je ne dirais pas non – mais mon but c’est de pouvoir dire plus tard qu’au moins j’aurai essayé.

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  • Pourrais-tu nous parler de ton processus de création ? Est-ce que tu t’entoures d’autres personnes pour la production et l’enregistrement ? 

D’habitude, j’aime écrire mes chansons seule dans ma chambre. J’ai été dans des situations où je devais écrire une chanson dans une salle avec plusieurs personnes et ma créativité était limitée, je bloquais souvent et je n’étais pas très à l’aise, pas trop dans ma zone de confort. Mon processus est assez simple, rien de très complexe. Je commence par la mélodie, que ce soit une mélodie dans ma tête, que je crée au piano ou que je trouve sur Splice. Dès que je trouve un son qui m’inspire je commence à chanter, la plupart du temps je chante n’importe quoi, des mots et des phrases qui n’ont pas de sens mais qui riment, puis dès que je trouve la structure de la chanson avec son refrain je me mets à écrire. La plupart du temps je ne sais pas ce que j’écris, je commence par quelques premières phrases et quand je trouve le thème, j’adapte les paroles à ce thème et je me retrouve avec la chanson. Honnêtement mon plus grand obstacle c’est les paroles, j’ai souvent du mal surtout pour les rimes mais il faut bien commencer quelque part.

  • En observant l’explosion de nouveaux artistes sur les plateformes de streaming, quelle est ta technique pour te différencier des autres ? 

Je veux rester authentique, trouver mon son. C’est dur de se différencier ces jours-ci, il y a tellement de talents qu’essayer de se mettre en compétition avec tout le monde ne m’apporte pas grand chose. Alors je me bats avec moi-même, j’essaye chaque jour d’écrire une nouvelle chanson et de faire quelque chose de différent tout en essayant de rester fidèle à mes sons et au style de musique que je veux créer. Même si, bien entendu, je fais de la musique pour les autres, j’essaye de ne pas trop penser à ce que le consommateur veut écouter mais à ce qu’il pourrait apprécier et ressentir à travers ma musique. Je sais que si je reste fidèle à moi-même et à mon univers, cela me distingue automatiquement des autres et intéressera les bonnes personnes.

  • Que penses-tu de la scène musicale aux Emirats Arabes Unis ? 


La scène aux Emirats est encore jeune et nouvelle, on a beaucoup à apprendre et il y a beaucoup de structures qui doivent être mises en place par les artistes et par le gouvernement pour légaliser et reconnaître la musique en tant que profession. Mais en général le nombre de personnes talentueuses est incroyable, il y en a tellement. Juste le fait qu’il y ait un mélange de cultures et de sons, on a l’opportunité de créer un son unique dans ce pays et je trouve ça fascinant et très prometteur si c’est bien fait.

  • Une dernière chose que tu voudrais nous dire ? 

Je ne serais jamais arrivée où je suis aujourd’hui sans l’aide et le support de ma famille et de mes amis. C’est vrai qu’il faut dépendre de personne pour se lancer et travailler dur jusqu’à atteindre ses objectifs dans la vie, mais ça aide beaucoup quand quelques personnes croient en toi. Au moins je sais que je ne suis pas seule dans mon délire haha.

Merci michele pour cette petite discussion et on te souhaite beaucoup de réussite !

Vous pouvez écouter son nouveau projet « Our Story » ICI.

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Midnight Sofa

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Midnight Sofa est un lyonnais, Charles Goineau, un homme mélancolique et poétique qui nous promène dans son nuage mélodique. 

Après avoir commencé son projet à Lyon, il débarque à Paris. Il fait alors de nombreuses rencontres et décide de s’entourer pour faire évoluer sa musique. C’est avec le producteur Alexandre Grox qu’il réalise son premier EP en ajoutant une touche hip/hop à ses chansons amoureuses et languissantes. 

Inspiré par Chet Baker, Sade ou encore le duo Haute, il exprime dans ses chansons ses interrogations sur l’amour et les relations humaines. Ses productions sont précises et agréables tout en laissant un coté trip-hop entrainant. Pour amplifier l’incarnation de ses chansons, Charles n’a pas hésité à faire appel à la chanteuse CARMÉ, en collaboration sur l’un des 5 titres de son premier EP : Love, Sooner or Later.

Multipliant les concerts dans la capitale depuis juillet dernier, Midnight Sofa a eu l’occasion de jouer au Réservoir ou encore en première partie de Jones à la Boule Noire. 

Venez vite l’écouter ICI ou le découvrir en concert !

Soirée concerts avec « Pépites »

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Le collectif Pépites est un rassemblement d’artistes émergeants organisé par des étudiants en management de la production musicale de MBA ESG. Ils organisent leur première soirée au Réservoir le 6 juillet prochain pour vous présenter 4 artistes de qualité aux multiples influences. De l’indie-pop de LaFrange à l’électro-lounge de Midnight Sofa en passant par le modern jazz de AEWA et la pop française de Martin HRL, ils avancent une programmation éclectique pour tous les goûts avec des horaires de passage secrets dévoilés le soir même.

Dans l’objectif de faire évoluer les projets artistiques de chacun, ils essayeront de vous convaincre sur scène en donnant le meilleur d’eux-mêmes dans un esprit convivial et accueillant. Pour ce premier concert, la salle du Réservoir a ouvert ses portes pour vous faire partager un moment de musique et d’échange avec les artistes, autour d’un dîner face à la scène ou d’un verre au coin du bar, à vous de choisir.

De 20h à minuit, pour 5 euros seulement, venez découvrir en exclusivité les nouveaux titres de ces 4 artistes et échanger avec eux après la présentation de leur projet.

EVENT : https://www.facebook.com/events/631300463896775/

Laake

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Ce jeune pianiste et producteur algérien de 27 ans, LAAKE, de son vrai nom Raphaël Beau, rejoint un nouveau genre qui commence tout doucement à s’étayer. Dernière production en mire : Piaano un EP de six-titres, aux allures assez prometteuses qui déploie un arsenal bien huilé.

Atmosphère parfois comparée au fameux Nils Frahm, qui a d’ailleurs bien remarqué ce nouveau venu en sélectionnant son morceau « Swell » pour sa célèbre playlist ‘Piano Day’ qui sort chaque année.

Nous sommes certes sur de l’instrumental, mais qui se met humblement au service de l’électro, pour notre plus grand plaisir. En effet, cet artiste émergeant sort des sentiers battus, loin des formations classiques imposant solfège et conservatoire pour se lancer dans la profession. Ici, c’est un personnage qui arbore fièrement ses bannières dénouées de tous diplôme que ce soit dans la production classique ou électronique. Le résultat est assez remarquable.

Le compositeur autodidacte a donc dû mettre les bouchées doubles pour faire parler son instinct musical. Effort récompensé. Le son est brut, les rythmes saccadés, et le tout d’une étonnante homogénéité très prenante, flirtant tantôt avec la techno, tantôt avec la sensibilité du classique.

Surprenant!

GEMS COPY

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Rappelez-vous, en novembre nous faisions la découverte du groupe toulousain Ruby Cube, mais aujourd’hui c’est l’un de ses membres qui se démarque en solo.

Gems Copy est Joseph, guitariste du groupe d’électro-rock.

Partageant son temps entre ses potes et son projet techno-pop, il (dé)livre un EP de 5 titres venus tout droit de son disque-dur retrouvé dans un placard. Des heures et des heures de production musicale mises de coté pendant plusieurs années refont (enfin) surface pour nos petits tympans.

Techno, pop, électro et hip-hop se retrouvent dans son EP « 4P – Boys Use Only » aux sérieuses allures de partir en délire. Le trip s’accompagne de ses posts Facebook whathefuck et des visuels aux collages futuristes et hyper réalistes (les jaloux diront Photoshop), un vrai régal !

Conclusion : Joseph, balance du son !

DECA (Interview)

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For the release of his 6th album « The Way Through », the rapper DECA talks about his early influences, his thoughts about today’s world and his ideas for the future.

(VERSION FRANÇAISE PLUS BAS)


  • Can you briefly introduce yourself for people who don’t know anything about you ?

Yeah, I’m a rapper, producer, and visual artist, living in NY by way of Denver, CO.

  • Where did you get inspiration to start rapping ?

I wrote my first verse around 96′. I was just influenced by who I was listening to and what was coming out at the time : Busta Rhymes « The Coming », Wu-Tang Forever « Beats Rhymes and Life », Nas « It Was Written ». I heard what they were doing and wanted to do the same thing. Not as something I was taking seriously at the time but just for fun. 

Also, an older friend of mine named Jama introduced me to freestyling around then and that became the routine all throughout high school and my early 20’s. Freestyle and make music.

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  • Is your drawing process the same as you writing process ?

No, I’d say I take music and writing a lot more serious than I do drawing and painting. Visual art’s more like meditation for me where as music I spend a lot more time trying to refine. The process might be a little similar though. A lot of free association and working with whatever comes up.

  • « The Way Through » is your fourth album. Did you produce it the same way you did for the other ones or did you have a different vision ?

It’s actually my sixth solo album but the first two aren’t available online. 

I think I produced all of them a little different. I used the same equipment that I’ve always used, but you learn new tricks and techniques as you go along. Your tastes change as well, so I think the sounds and mood of all my albums have changed from one to the next. They’re all also really similar in a lot of ways.

                           

  • Do you think there’s always « A Way Through » ?

I do. I don’t think you can always see it when you’re suffering whatever it is that you’re suffering, but I definitely think that doors open in places where before you just saw a cage. We’re not always in a place spiritually and psychologically where we can see those openings though.

  • What do you think of recent events in the U.S.A. ?

I think we live in very dark, chaotic times. Not just in the U.S. but world wide. This didn’t just start in the U.S. with the current administration though. I think people are rightfully outraged, but are too busy pointing fingers at our collective scapegoat instead of looking at some of the broader issues and things going on behind the smokescreen.

Collectively we’re blindly forging ahead and destroying the world in the process. On the brighter side, sometimes the greatest changes in the world occur after a time of chaos. As fearful as I am, sometimes it takes chaos for something new to emerge.

  • Where do you see yourself in 10 years ?

I honestly have no idea. Happily married, doing what I love to do and making a good living doing it.

  • Can you tell us a fun fact about yourself ?

I used to play a lot of tennis when I was a kid up until my sophomore year of high school when my grades were too bad to be on the team. There was a guy named Tariq that gave inner city kids from low income families free lessons and he was my coach. Amazing human being. He was kind of like a father figure to me. He’s the guy who says « What frees you is awareness » on the « Tariq Abdul Hamid » interlude on my album ‘The Ocean‘.

Websitehttps://beulahrecords.com/

 


 

Pour la sortie de son nouvel album « The Way Through », le rappeur DECA nous parle de ses premières influences, de sa vision du monde actuel et imagine son futur.

 

  • Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ? 

Je suis rappeur, producteur et artiste plasticien, originaire de Denver dans le Colorado. Je vis actuellement à New York. 

  • Qu’est ce qui t’as donné envie de commencer le rap ?

J’ai écrit mon premier couplet en 96. À l’époque, j’étais influencé par les artistes que j’écoutais et par ceux qui sortaient à ce moment : Busta Rhymes  « The Coming », Wu-Tang Forever « Beats Rhymes and Life« , Nas « It Was Written ». Quand j’écoutais ce qu’ils faisaient, je voulais faire la même chose. Non pas comme quelque chose de sérieux mais plutôt pour m’amuser.

De plus, un ami d’enfance nommé Jama m’a fait découvrir le freestyle et c’est devenu mon quotidien au lycée et au début des années 2000. Faire du freestyle et de la musique. 

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  • Écris-tu de la même manière que tu dessines ? 

Non, je dirais que je prends l’écriture et la musique beaucoup plus au sérieux que le dessin et la peinture. L’art plastique est une sorte de méditation pour moi contrairement à la musique, que je peaufine beaucoup plus. Le procédé est pourtant assez similaire. J’ai une grande liberté d’association et de travail avec tout ce qui m’entoure. 

  • « The Way Through » est ton 4ème album, l’as-tu produit de la même façon que les autres ou tu avais un objectif différent ?

À vrai dire, c’est mon 6ème album solo mais les deux premiers ne sont pas disponibles en ligne. 

Je pense qu’ils sont tous un peu différents. Pour cet album, j’ai utilisé le même matériel que d’habitude, mais on apprend toujours de nouvelles techniques au fur et à mesure. Les goûts changent aussi, donc je pense que les sons et les ambiances de mes albums diffèrent de l’un à l’autre. Mais ils sont aussi très similaires sur beaucoup de points. 

  • Penses-tu qu’il y ait toujours « a way through » (un chemin à travers) ? 

Oui. Je pense qu’on ne le voit pas toujours, quand on souffre de quelque chose, mais je suis certain que des portes s’ouvrent à des endroits où l’on voyait des cages. 

Cependant, nous ne sommes pas souvent dans la bonne situation spirituelle ou psychologique pour les voir s’ouvrir. 

  • Que penses-tu des récents événements aux États-Unis ? 

Je pense que l’on vit dans une période sombre et chaotique ; pas seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier, car ça n’a pas commencé avec l’administration américaine actuelle. Je pense que les gens sont indignés à juste titre, mais ils sont trop occupés à pointer du doigt un bouc émissaire au lieu de regarder les problèmes plus importants, cachés juste derrière un écran de fumée. 

Ensemble, nous forgeons aveuglément en détruisant le monde par la même occasion. 

Mais d’un autre coté, les meilleurs changements arrivent parfois après un temps de chaos. Pourtant craintif, je pense qu’il faut le chaos pour faire émerger un renouveau. 

  • Où te vois-tu dans 10 ans ? 

Je n’en ai aucune idée. Heureux et marié, continuant de faire ce que j’aime faire et gagnant ma vie en le faisant. 

  • Une petite anecdote ? 

Je jouais beaucoup au tennis quand j’étais petit, jusqu’à ma deuxième année de lycée où mes notes étaient trop mauvaises pour que je puisse intégrer l’équipe. 

Mais il y avait un mec appelé Tariq qui donnait des cours gratuits aux jeunes issus de familles modestes et c’était mon coach. Un mec incroyable. Il était un peu ma figure paternelle. Et c’est lui qui dit : « What frees you is awareness » sur l’interlude « Tariq Abdul Hamid » de mon album ‘The Ocean‘.

Site webhttps://beulahrecords.com/

Ruby Cube

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Créé dans un collège de Toulouse, le groupe français Ruby Cube est formé par 5 potes (Samson, Arthur, Joseph, Eliott et Christophe) amoureux de Rock et d’Électronique.

Commençant par jouer dans des caves et des garages et prenant pour nom un objet compliqué mais bien coloré, le groupe se veut soucieux de casser les codes et de s’inspirer de ses lives face au public. Foals, Metronomy ou encore The Cure se reflètent dans leurs productions tout en gardant une bonne part de personnalité. Ils sont là pour s’éclater, et vous faire découvrir leur monde d’énergie pure où la fête ne s’arrête jamais.

Sorti en septembre 2017, Flesh est un excellent premier album. À la suite de 7 ans d’écriture, de composition et de quelques singles, ils nous surprennent avec 10 titres qui sauront surement ravir vos tympans.

Certains deviendront probablement des tubes : Heartbeat ; Lobsters and CherriesEt d’autres resteront dans notre playlist perso pour notre plus grand bonheur : Utopia ; Blood in Love.

Dédicace spéciale au remix de Precious Stone par Kazy Lambist.

HAUTE

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Un très beau projet made-in-France porté par deux amoureux de musique ayants grandi aux États-Unis. Anna Majidson est passionnée de jazz et Romain Hainaut de hip-hop, donnant naissance à Haute.

C’est au sein de l’université canadienne McGill à Montréal que le projet est né. Étudiants tout deux la musique et la philosophie, ils se rejoignent dans un projet haut en couleur, aux sonorités hip-hop/R’n’B.

Avant Haute, Anna était chanteuse et guitariste dans son propre groupe de Gypsy jazz puis elle se tourna vers le R’n’B et la Soul, et Romain était beatmaker. Au fil du temps il a pu mixer avec des artistes comme Synapson, Darius, A-Trak ou encore KlangkarusselLeur duo de haute-couture permet l’assemblage d’une excellente qualité vocale avec des productions travaillées qui plaisent et pourront s’adapter à de nombreuses circonstances.

Depuis leur premier single Down en 2014, Haute a sorti plusieurs titres et 2 EPs (2015/2016). Leur dernière bombe Shut me Down annonce peut-être la couleur d’un prochain album, enfin, on espère.

 

Martin Hrl

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Passionné de musique depuis son enfance, devenu chanteur et guitariste, Martin Herail est un petit nouveau de la grande scène musicale.

Mêlant ses études de management en production musicale et sa passion pour la composition et la scène, il nous livre aujourd’hui un premier EP (Petite Signature) qui nous balade amoureusement.

4 titres écrits entre Montréal et Paris pour exprimer ses regrets et ses souvenirs, et avancer dans sa vie. Accompagné en studio, les productions sont d’une belle qualité, bonifiant sont style pop/folk et son timbre de voix.

Jeune auteur-compositeur-interprète captivé par le lien entre la musique et les marques, il débute par un EP travaillé et assumé pour faire grandir son projet de demain, et vivre de sa passion.

Bravo!

BICEP

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Bicep est un duo irlandais de musique électronique, basé à Londres. Composé de Andrew Ferguson et de Matthew Mcbriar, ils travaillent leurs productions en s’inspirant de multiples genres musicaux pour un résultat house-progressif de très haut niveau.

Grands passionnés de musique, ils créent un blog Feelmybicep.com regroupant leurs inspirations : drum’n’bass, hip-hop, disco, garage, jungle … et développent leurs techniques de DJ. Bicep enchaîne alors les concerts à travers le monde et accroît sa notoriété.

Après une longue année de labeur et de remise en question sur leur album, ils nous délivrent aujourd’hui un LP magnifique avec le fameux label Ninja Tune. Considéré comme l’un des meilleurs albums de l’année par le magazine de musique électronique TRAX, il est l’incarnation d’une musique faite pour la maison (car moins dansant) mais adaptable à la scène.

À écouter sans modération, au casque ou avec de bonnes grosses enceintes : 

 

Monaberry

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Monaberry est un label de musique électronique lancé par le duo allemand Super Flu. Adepte des compositions techno-house, Feliks et Mathias partagent leur musique depuis plusieurs années, jusqu’à atteindre les meilleures boites germaniques.
Ayant pour but de faire danser les gens et d’éveiller nos sens et notre curiosité, ils enchaînèrent les productions remarquables avec de nombreuses collaborations.

C’est alors qu’ils décidèrent de monter la maison Monaberry, qui rassemblent les meilleurs artistes du milieu.
On y trouve une sélection d’une trentaine de Podberrys (Podcasts) composés par leurs potes spécialement pour le label. Et par pote on entend de grands noms comme Monkey Safari, Viktor Talking Machine, Ron Flatter ou encore Cascandy, et la liste s’étend tous les mois.

Des heures de mix d’excellente qualité dans un seul label, ça ne se refuse pas pour l’été !

Takénobu

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Nick Takénobu Ogawa est un compositeur/ interprète américain, né dans le Vermont. Ayant passé son enfance dans une petite ville de campagne, il commence le violoncelle à l’âge de 6 ans pour devenir un grand maître dans l’art de ce dernier.

Après avoir reçu une formation classique jusqu’à ses 18 ans, il changea d’inspiration pour des styles plus contemporain : blues, folk et pop peuvent être finement reconnus dans ses compositions dépaysantes et admirables.
Nick gagna de nombreux prix, notamment pour la sortie de son premier LP « Introduction » en 2007, et composa par la suite 3 autres albums.

Ayant contribué pour des artistes comme Dessa, Lana del Rey ou encore Hey océan!, il partage désormais la programmation de nombreuses radios pour la qualité de ses créations musicales.

Le plaisir certain de retrouver le doux son d’un violoncelle, manié par un artiste qui sera vous faire voyager.

-Son dernier album «Reversal», sorti en février 2016 :

MANAKY

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Partons en Europe de l’Est pour faire la rencontre de 3 hongrois passionnés par le reggae. Manaky, signifiant « Monarchie » en Jamaïcain, est né dans les rues de Budapest il y a quelques années seulement.

Composé de trois amis ayant grandis dans les influences du reggae, ils revisitent aujourd’hui ce style d’une belle manière. Se définissant comme un trio reggae-soul / hip-hop, leurs productions sont d’une admirable qualité quand on sait que c’est du 100% fait-maison !

Zsolt Krecsmary (voix/batterie), Andras Kalman (clavier) et Andras Koroknay (basse) sont peu suivi sur le net mais ils continuent à nous proposer des compos authentiques, aux textes travaillés et entraînants.

Je vous laisse comme seul juge de ces jeunes artistes et leur premier album (gratuit) :

Macédoine

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C’est dans la tête du jeune Jean-Philippe Lepage que le projet Macédoine a pris naissance, il y a quelques années. Cet auteur-compositeur-interprète québecois s’est entouré de très bon musiciens de l’université de Laval, pour produire des compositions funs et sympas.

On aurait pu croire que les paroles (ils ont un accent, non?) auraient été difficile à assurer, mais la maîtrise des textes ainsi que du rythme ‘groovy’ nous fait apprécier cette belle idée.
Se définissant comme un groupe de funk-rock baignant dans le hip-hop, ils nous rappellent cependant que le seul mot d’ordre reste le « groove ».

Leur premier album «  » est une production à l’ambiance bon-enfant, enregistré dans une cuisine, et qui sent bon le Québec.

Un petit plaisir pour un groupe atypique, mais très doué.

Petit kiffe pour ‘Dandine.

FLOX

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Plongeant dans l’univers du reggae, Label Pépite vous présente aujourd’hui un artiste franco-anglais installé à Paris.
Dans la continuité du succès de Naâman sur la scène française, FLOX revoit les codes du reggae d’un oeil plus moderne.

Entre le roots et l’électro, ce ‘Nu-Reggae’ est un style magnifiquement manié par Florian Gratton, qui nous parle de d’authenticité et d’honnêteté envers soit même, dans son nouvel album ‘Homegrown.
Ce dernier est, comme il l’avait promis : 100% Nu-reggae, et c’est après 8 ans de carrière solo qu’il nous livre des morceaux aux idées électro-dub mais aux rythmes purement reggae.
Une belle façon de redécouvrir de belles mélodies jamaïcaines.

Auteur, compositeur, interprète, Florian est une bête de son qui prit goût a la musique avec The Police à l’âge de 8 ans. Il joua par la suite avec des groupes de rock et punk-rock, et partit apprendre la musique classique indienne à 25 ans, pour finir avec un album superbe.

Dans un flow continu de texte profond, il saura surement vous séduire, vous autres, amateurs de belles musiques et de paix.

*En concert le 12 mars 2016 au Trabendo, à Paris*

 

Mazde

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Mazde (prononcé « Masdi ») est un DJ allemand provenant de la ville de Bonn. Ce petit jeune de 21 ans a été remarqué par ses nombreux remix, de London Grammar à Disclosure, qui en ont épaté plus d’un.

De son vrai nom Matthias Dierkes, ce producteur d’EDM (Electronic Dance Music) a tout d’abord reçu une éducation de musique classique et jazz à l’âge de 6 ans avant de se reconvertir en DJ.
Puisant ses influences de multiples horizons, il avoue marquer ses compostions par l’obsession de son père pour Jack Johnson, la Dance music d’Europe de l’Est et les tempos électroniques de Ta-Ku ou encore Jamie XX.

Ayant fini l’année 2014 avec une large gamme de remix en tout genre et deux premiers titres aux allures très électro, il a continué à nous séduire avec un deuxième EP en compagnie de la chanteuse espagnol « LissA » sorti en juillet dernier.

À l’écoute, Matthias vous promet la découverte d’un univers aux basses profondes et à la voix entrainante, parsemé de mélodies distinctes et claires. Les courbes de ses productions vous détendront doucement la nuque pour atteindre un agréable plaisir de tranquillité, sans perdre de vue le rythme entrainant des percussions.

Mazde vient donc perdurer l’excellence allemande en matière musicale et fera bientôt partie intégrante de votre playlist.

Skinshape (Interview)

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Big day with the very first interview on Label Pépite.
After reading our article, Skinshape (Will Dorey) has accepted to spend a bit of his time answering our questions which will give us the possibility to better get to know him.

(Version française plus bas)

Let’s dive straight into his world.

– Hi Will, with the small amount of information I could find on the internet I tried to make the best description I could. But how would you describe yourself ?

– Well so I’m 23, I live in London, I’m obsessed with sounds (…) never stopped recording ever since I’m 16 years old and I used to play in a rock band at school. When I was 16 I began to record my own stuff, just experimenting and that never really stopped.
So now, this year especially, I just spend so much time recording anything from ‘Skinshape’ to any other stuff.

– Do you play every instrument on your tracks ?

– With ‘Skinshape’ I attempt to play most of the instruments. I learnt the guitar first and I play the bass pretty well now but I’m not really into drums and that’s the main thing, so I get a drumer from Slovakia.
I use whatever I can play ! I’ve got a flute, lots of percussions, a sitar, I also can play keys quite well. And if I need, I can get a guest singer or if I can’t play a part of the keyboard I get a friend who’s much better.

– Why ‘Skinshape’ ?

– No particular reason, when I started that I thought « what would be a cool name ? » (I was sitting in my parents house) and that sounded quite cool, so I never changed !

– You just released a debut album with the label ‘Melting Records’, what did you try to do in this album ? what was your main inspiration ?

– Well to be honest it’s kind of a collection, I’ve done so many tracks that haven’t been released, so it’s the one that were the best and most ready for release.
I always do stuff in different styles so I thought : let’s get some stuff together that sounds like it would go together.
Some of my tracks have been made 3 years ago so I tried to make them sound better, one of the main things was clearing the drum samples. The label is also asking for a coercitive album and they didn’t want some tracks I chose for the release.
There wasn’t a massive goal in this debut album, the goal was more the sound of ‘Skinshape’.

– You also have your own reggae label called ‘Horus Records’, can you explain us what the project is about ?

– That started the summer of 2013, because it was difficult to get a label to sign you, you don’t wanna keep sending millions of emails to people who run labels saying « can you sign me ? can you sign me ? » and you never get replied. I then said to my friend « let’s start a label ! » so we can release stuff ourselves.
We had another friend making reggae and we loved it, so we released a song called ‘soul groove’ with a reggae side and a dub side made by a friend in Manchester.
Later we met someone who had some mastertapes of all Jamaïcan 1970’s stuff and he wanted to re release it. So we began to look for rare records and licensing them again for release. We’re slowly building ourselves.

– What’s the next step for you, are you working on a brand new ‘Skinshape’ album or more on ‘Horus Records’ ?

– Everything, always ! Yesterday I was working on a complete different project and later this week I’m recording with this band called ‘Palace’.
I basically do 3 projects : ‘Skinshape’, ‘Horus Records’ and ‘Palace’ where I play bass and sing with, it’s kind of a rock band and we are doing a tour of Europe next year. It’s always varied !

– Have you planned any gigs soon ?

– For ‘Skinshape’ there was, at one point, a live project but it’s kind of difficult to organise a band of 8 or 9 people so I just stopped. I wanted to focus on the music, recording first and maybe later get a live band like ‘Bonobo’ did. I only want to do live if I can do it properly.
For ‘Palace’ we would go to ‘Eurosonic’ and other festivals around Europe in january, we would come back in Paris in February. In summer we’re going to play in Glastonbury, tour Europe and going to America.
‘Horus Records’ have no lives either, it’s more about working on new projects and continue building up. We’re about to finish the second ‘Skinshape’ album and we already planned a third one.

– Thank you so much for your time Will and good luck with all of your projects !

– You’re welcome ! Thank you for sharing my music.

FRANÇAIS :

Grand jour aujourd’hui avec la toute première interview sur Label Pépite.
Suite à notre article, Skinshape (Will Dorey) a bien voulu nous accorder un peu de son temps pour répondre à quelques questions et vous permettre d’en savoir un peu plus sur cet artiste méconnu.

Alors plongez avec nous dans son univers musical !

– Bonjour Will, avec le peu d’information que j’ai pu trouver sur toi j’ai essayé de faire la meilleure description que j’ai pu, mais comment te décrirais-tu ?

– Alors j’ai 23 ans, je vis à Londres et je suis passionné par les sons. Je n’ai jamais arrêté d’enregistrer depuis l’âge de 16 ans, car je jouais dans un groupe de rock à l’école.
À cet âge-là, j’ai commencé à enregistrer mes propres trucs qui étaient, au début, très expérimentaux.
Aujourd’hui, et particulièrement cette année, j’ai passé beaucoup de temps à enregistrer toutes sortes de choses allant de ‘Skinshape’ à d’autres projets.

– Est-ce que tu joues tous les instruments dans tes morceaux ?

– Avec ‘Skinshape’, j’ai essayé de jouer un maximum d’instruments présents. J’ai appris en premier la guitare et maintenant je maîtrise bien la basse, mais mon problème c’est la batterie, je fais donc appelle à un batteur de Slovaquie.
J’utilise tous les instruments dont je suis capable de jouer : j’ai une flute, beaucoup de percussions, un sitar … Je peux aussi jouer un peu de piano et pour les morceaux plus difficiles je demande à un ami qui est plus fort que moi, et quelques fois quand j’en ai besoin, je fais appel à un chanteur.

– Pourquoi ‘Skinshape’ ?

– Il n’y a aucune raison particulière, quand j’ai commencé je me suis dit que ce serait un nom stylé. J’étais assis chez mes parents et j’ai pensé «quel nom pourrait être cool ?» puis je n’ai jamais changé.

– Tu viens tout juste de sortir ton premier album avec le label ‘Melting Records’, que voulais-tu montrer avec cet EP ?

– Pour être honnête, c’est une sorte de compilation, j’ai tellement de morceaux qui ne sont jamais sortis que j’ai pris les meilleurs et ceux qui étaient les plus aboutis.
J’ai toujours fait de différentes choses dans différents styles alors j’ai essayé de réunir des morceaux qui se ressemblaient et qui allaient bien ensemble.
Certains morceaux ont été composés il y a 3 ans, alors j’ai essayé de les améliorer. Une des choses principales était de retravailler les samples de batterie. Le label voulait un album cohérent et ont refusé certains morceaux que j’avais choisis pour le lancement.
Il n’y avait donc pas de but déterminé pour ce premier album, mais seulement le ‘style’ Skinshape.

– Tu es aussi le cofondateur du label de reggae ‘Horus Records’, pourrais-tu nous en dire plus à ce propos ?

– Tout a commencé l’été 2013, car c’était difficile de se faire signer par un label. J’en avais marre de ne jamais avoir de réponse aux millions d’emails que j’envoyais, alors j’ai proposé à un ami que l’on créé notre propre label pour produire nos propres trucs.
On avait un ami qui composait du reggae et qu’on aimait bien alors on a lancé une chanson qui s’appelait ‘soul groove’ avec un côté reggae et un côté dub produit par un ami de Manchester.
Plus tard nous avons rencontré une personne qui avait de vieux enregistrements jamaïcains des années 70 et qui voulait les relancer. Nous avons alors commencé à chercher des enregistrements rares pour les rééditer et c’est comme ça que nous avons commencé doucement à construire notre label.

– Quelle est la prochaine étape ? Es-tu en train de travailler sur le prochain album de Skinshape ou plutôt sur de nouvelle production avec ‘Horus Records’ ?

– Je travaille plein de choses en même temps ! Hier, je travaillais sur un projet complètement différent et en fin de semaine je vais enregistrer avec le groupe ‘Palace’.
En gros j’ai trois projets : ‘Skinshape’, ‘Horus Records’ et ‘Palace’ dans lequel je joue de la basse et je chante. ‘Palace’ est une sorte de groupe de rock qui va faire une tournée en Europe l’an prochain. Mes projets sont toujours très variés.

– Quelques dates de concert prochainement ?

– Pour ‘Skinshape’ il y avait, à un moment, un projet de concert mais il s’est avéré très difficile de coordonner un groupe de 8/9 personnes alors j’ai arrêté. Je voulais me concentrer sur la musique, enregistrer d’abord et peut-être, plus tard, construire un live comme ‘Bonobo’ a fait.
Je veux faire de concert que si je peux bien le faire.
Pour ‘Palace’ nous irons à ‘Eurosonic’ et d’autres festivals autour du mois de janvier ensuite on reviendrait à Paris en février. Cet été on va jouer à Glastonbury, on fait un tour d’europe et partons aux États-Unis.
Avec ‘Horus Records’ on ne fait pas de concert, c’est beaucoup plus centré sur le travail de nouveaux projets pour continuer à évoluer. À côté de ça, nous avons presque fini le deuxième album de ‘Skinshape’ et nous avons déjà planifié un troisième.

– Merci beaucoup Will et bonne chance dans tous tes futurs projets !

– Avec plaisir ! Merci à toi de partager ma musique.

Khruangbin

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Ce groupe au nom imprononçable est un trio de la ville de Houston, au Texas.
Laura Lee, Mark Speer et Donald Johnson se décidèrent à monter ce groupe en 2010, après une tournée avec le label Ninja Tune.

Puisant leurs influences de cassettes de Thaï-funk des années 60/70 et de BO de Tarantino, le trio en ressort un son clair et enjoué aux allures aussi bien psychédéliques que surf-rock.

On retrouvera dans ce premier LP The Universe Smiles Upon You’ un monde exotique et paisible, où la batterie languissante et les quelques textes, témoignent d’un travail bien fini.
Enregistré dans un grange au fin fond du Texas, Khruangbin nous livre aujourd’hui un album à son image : naturel et authentique.

Pépites : Two Fish and an ElephantDern KalaPeople Everywhere.

JP Manova (Interview)

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Souvent appelé « le secret le mieux gardé du rap français », JP Manova sort enfin son premier album 19h07 après de longues années d’attente.

En effet, 20 ans après ses premiers titres aux cotés de Doc Gynéco ou encore Flint, l’homme de l’ombre nous offre aujourd’hui un album qui sent bon le rap français et la maîtrise du texte. Nous avons eu la chance de le rencontrer à la suite de son concert à La Cave aux Poètes (Roubaix) pour qu’il nous livre, lui même, sa vision du rap. Je vous laisse donc en sa compagnie pour apprécie le grand départ d’un rappeur old-school.

Rembobinons toute l’histoire et revenons au début. Dans ta jeunesse, quelles ont été tes premières expériences musicales ?

– Étant Caribéen, j’ai reçu plusieurs influences musicales dans mon enfance. Mes frères et sœurs écoutaient de la new wave et des choses plutôt actuelles, ma mère écoutait du jazz et de la soul, et moi j’aimais bien la musique classique.

– Et le rap dans tout ça ?

– Je pense qu’il y a des gens qui entendent des sons dans leur tête, d’autres pas. J’ai fais des rencontres très tôt dans la musique avec des personnes comme Doc Gynéco ou Mc Solaar qui étaient très influent à l’époque, j’ai donc trouvé des aptitudes à pouvoir faire ça, et j’ai postulé à tous les concours de circonstances.

– Mais pourquoi, alors que tu étais soutenu par les plus grands, as-tu attendu aussi longtemps avant de sortir ton 1er album ?

– Cet album est là grâce au vécu, aux voyages et au travail. Le rap est un style musical, qu’on le veuille ou non, qui a un aspect plutôt sociale, on ne parle pas de n’importe quoi. Et même si j’ai tendance à ne pas vouloir être enfermé dans des cadres qui répondraient aux obligeances du style, on constate que traditionnellement et culturellement le rap est une musique qui dit quelque chose, et je ne pense pas que tu puisses dire grand chose si tu n’as pas vécu grand chose.

– Penses-tu que tout artiste devrait attendre 20 ans avant de se lancer ?

– Non, je pense qu’il faut attendre d’être prêt. Selon les gens ça peut varier.
Aujourd’hui, je sors de scène et je vois des gens qui me disent : « Ça fait longtemps qu’on attend ça ! » et je pourrais me demander si je me suis trompé, si j’ai mal fait ou bien fait d’attendre, mais je ne me pose pas la question. Je fais parce qu’un moment je me suis senti prêt à le faire.

– Qu’as tu appris durant cette (très) longue réflexion et qui ta inspiré pour cet album ?

– J’ai compris que la seule chose qui nous rapproche tous, au-delà de nos différences, c’est le temps. Et j’en suis arrivé à la conclusion : « qu’est ce que tu fais de ton temps ? comment tu l’emploies ? » et j’associe l’utilisation du temps à la liberté. Comment utilises-tu ta liberté avec le temps que tu possèdes ?

– Tu commences la musique à l’époque d’MC Solaar et sort ton album à celle de Maître Gims, que penses-tu des rappeurs « commerciaux » actuels ?

– C’est une question très subjective, mais au lieu d’être spectateur d’un spectacle qui me désole, j’ai préféré être acteur d’un spectacle que je monte, où il y a peut être moins de gens mais qui est en pleine éclosion et qui me rassure en tout cas.
Après je ne suis pas sûr qu’on fasse le même métier. Je fais de la musique, je me sens profondément musicien et j’ai donc un devoir de responsabilité de ce que j’envoie dans ma musique et dans mes textes, et le devoir de faire passer un bon moment au public qui vient me voir sur scène.
Je ne suis pas sûr que beaucoup de rappeurs aient cette même approche, mais je ne les blâme pas pour autant parce qu’ils ont des réponses à leurs calculs.

– Que fais-tu à 19h07 ?

– La même chose que toi (rire) !
19h07 c’est une manière d’arrêter le temps, de dire : « on pose les bases, on arrête les montres et on se met tous à la même heure ». J’ai passé beaucoup de temps à entendre des gens qui me disaient : « Ah c’est dommage, tu as raté ta chance ! Toi en plus tu as du talent et tu n’as rien sorti ! ». Soit c’est trop tard soit c’est trop tôt, et cette heure veut dire que je suis maître de mon propre temps, et même si je ne peux l’arrêter, je m’inscris dedans.

– Pour conclure, est-ce que cet album marque le grand départ de JP Manova, avec la sortie future de nouvelles productions ?

– Je suis sur ma lancée mais je n’ai pas de plan de route précis, mis-à-part la ré-édition de l’album en décembre avec 5 nouveaux titres que j’ai vraiment envie de présenter au public.
Il faut savoir que je n’ai pas mis 20 ans à faire cette album, car j’en ai plusieurs dans la soute, mais j’ai effectivement mis longtemps à comprendre l’intérêt de tout ça et aujourd’hui je suis prêt à continuer dans cette voie.

Jon Fine

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Jon Fine est un homme aux multiples visages : producteur, compositeur et interprète, il manie aussi bien les instruments que les caméras.
Cet homme du New Jersey fit parti de nombreux groupes de musique avant de fonder sa société de film; avec laquelle il réalisa plusieurs productions dont la plus récente était pour L’UNESCO.

Mais la pépite dans tout ça, se trouve dans son dernier projet musical : Holy Forest.
C’est après un voyage dans les forêts gambiennes que Jon Fine s’est lancé dans l’enregistrement d’un album aux magnifiques sonorités africaines.
Avec la participation de nombreux artistes locaux, il mit 3 ans à perfectionner son projet pour en obtenir le meilleur.

Sorti le 15 octobre 2015, les 3 titres de démonstration reflètent la qualité du travail et nous promet un album surprenant.
‘Africa Calling’ surf sur un jazz qui ravira les adeptes, tandis que ‘Nyokonole’ nous berce agréablement dans la culture africaine. Le dernier titre, ‘Make Music’, conviendra aux plus calmes, qui apprécieront les détails musicaux.

Zach Taylor

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Zach Taylor est un jeune homme de 19 ans vivant à Nashville. Né dans l’État de Washington, il passa son enfance à imiter les plus grands rappeurs et sa jeunesse à écrire des textes de rap comme dissertations d’anglais.
Cet enfant prodige mit en musique ses propres mots pour en ressortir un hip-hop pensif et motivant.

Zach s’est alors lancé dans un « debut » projet, nommé Soul Rap, rassemblant 14 titres variés et travaillés. Son flow maîtrisé est le fil conducteur de ses productions qui montre une grande maturité et un futur assuré.

il vous comblera avec une ambiance douce et moelleuse (‘White Flag‘),
rythmera tranquillement votre aprèm (‘Love & Death – Live Radio‘),
ou ambiancera vos soirées (‘Playing with Fire‘).

Télécharge Soul Rap gratuitement ICI.

Mura Masa

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Bienvenue en Angleterre. C’est ici que le jeune Alex Crossan (19 ans), aka Mura Masa, est producteur, chanteur et beatmaker depuis plusieurs années. Ce garçon du Sussex, qui grandit entouré d’instruments, s’est finalement tourné vers le hip-hop et la musique électronique pour notre plus grand bien.

À l’écoute de son album ‘Soundtrack to a Death, il nous surprend par un mélange de beats électroniques bien tranchés, accompagnés d’une série de notes de clavier envoutantes. L’utilisation de sonorités japonaises nous rappelle la scène underground de l’archipel, aussi partagée par des artistes comme Nujabes, mais avec une approche plus électro.

Le résultat est différent pour ce qui est de son dernier EP ‘Someday Somewhere qui flirte plus avec l’atmosphère techno/house, souvent retrouvée dans l’univers « commercial » du moment, mais cela reste acceptable. La qualité de cet album est indéniable et le monsieur nous promet de grandes choses pour la suite.

Laissez-le tourner et appréciez le spectacle.

Son album ‘Soundtrack to a Death‘:

Et son dernier EP ‘Someday Somewhere‘:

The Walters

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En ce jour, je vous propose de respirer un moment avec The Walters, un groupe de pop-alternative nous provenant de Chicago. Formé par 5 jeunes au style old-school, cette pépite vous surprendra beaucoup.
Utilisant des harmonies à la Beach boys, leurs chansons vous transporteront tranquillement dans un mélange de voix langoureuses et d’instruments parfaitement maîtrisés.

Peu connu du grand public, The Walters a sorti son premier EP (‘Songs For Dads) en novembre 2014, un single (‘Hunk Beach/ I Wanna Be Good) en juin 2015, ainsi qu’un deuxième EP (‘Young Men‘) fin décembre 2015.
Vous pourrez retrouver des allures à la Beatles ou bien sûr des Beach boys mais avec une touche de modernité bien assumée mais pas déplaisante.

Parfaite musique pour se poser un moment dans son canap, réflechir un instant (‘Fancy Shoes’, ‘Life’)
et rêver de partir en combi-van en Australie, tout simplement (‘I Love You so’, ‘New Girl’).

Equipto & Otayo Dubb

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Pour suivre l’arrivée de notre nouveau site Label Pépite, nous allons vous présenter deux artistes en un seul article. Je vous parle aujourd’hui d’un album sorti en juillet 2015 qui est le résultat de la collaboration de deux rappeurs américains.

Le premier se prénomme Ilych Sato, plus connu sous le nom d’Equipto, et nous vient de San Francisco. Rappeur et producteur, il a collaboré avec plusieurs groupes et reformé le label de hip-hop Solidarity Records. Bien respecté sur la scène hip-hop de la côte ouest, il a pu travailler avec de nombreux grands noms et finalement terminer avec un album grandiose.
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Le deuxième s’appelle Otayo Dubb, il est aussi rappeur et producteur à Oakland mais sa notoriété est moins étendue.
De son vrai nom Terry Muller, il décrit son style comme « pensif, mais pas prêcheur (…) un peu conscient, et un peu de rue », il veut que ses compositions soient surtout accessible aux types moyens et non à une certaine élite du hip-hop.

C’est donc à l’album Baby Steps qu’ils ont donné naissance le 7 juillet 2015, en revenant à la base du hip-hop de la côte Ouest, avec des textes travaillés et entraînant. Le flow de l’un et l’autre, rythme la musique pour obtenir un ensemble équilibré mais tout en restant varié.
Si le bon vieux hip-hop et votre coté gangsta vous avaient manqué, je vous souhaite un bon retour et une bonne rentrée.

Elk Road

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Partons en Australie pour faire la rencontre de Rory Garton Smith, alias Elk Road. C’est sur la côte ouest du pays que cet artiste/producteur crée de la musique électronique, armé de dizaines d’anciens vinyles. Alliant funk, trap et électro de différentes provenances, Elk Road n’a sorti pour l’instant qu’un seul EP, celui-ci soutenu par de nombreux autres morceaux en collaboration.

Écouté aux quatre coins du monde, Rory démarre son ascension vers les plus grandes salles pour continuer à nous faire partager son univers électrique et profond.

Je ne peux donc que vous inviter à écouter un petit Diamond ou un Not To Worry avant de sortir ce soir, je vous garanti, vous n’en serez pas déçus.

SALES

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Sur des riffs gentilés de guitare et une voix envoutante à la The Do, voici un petit duo très sympathique qui, dans une pop progressive, fait bien le boulot. Un homme et une femme (Jordan Shih et Lauren Morgan) écument les concerts à travers le monde avec un unique EP pour nous satisfaire.
Nous découvrons aujourd’hui Sales, un duo pop/folk au résonance à la XX, mêlant intrus travaillées et attrayantes avec une voix attendrissante au possible. Vous ne comblerez donc pas vos amis en soirée mais vous passerez de très bon moment en compagnie de cette petite pépite. Nous provenant d’Orlando en Floride et produit par Angry Mob Music, Sales est sans aucun doute dans l’attente d’un grand succès et ils le méritent.

Divertissant et agréable sont les deux mots qui pourraient définir le nouvel (et unique) EP du groupe, les 5 morceaux présents sur ce disque nous laissent un peu sur notre faim et l’envie d’un bon gros album à laisser tourner dans le salon se ressent assez vite.
Au vu du désert d’information sur le groupe, Sales est au final un duo à surveiller car leur succès n’est plus qu’une question de temps et le potentiel musical aspire à de belles mélodies. En attendant il ne nous reste plus qu’à écouter leur EP en boucle et de les rejoindre en concert, tout en étant certain, d’être conquis par leurs airs.

*MAJ : Leur nouvel album éponyme sorti le 20 avril 2016 :

Skinshape

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Très grosse découverte aujourd’hui d’un artiste époustouflant. Will Dorey est un gars de 23 ans qui, sous le nom de Skinshape, compose des choses incroyables. Basé à Londres, il n’est que très peu connu et pourtant ses créations nous laissent bouche bée. Le son qui en sort plane dans un genre de trip/hop, avec une batterie toujours omniprésente et des allures de rock old-fashion très sympathique.

Skinshape n’a sorti, pour le moment, qu’un unique « debut album » éponyme de sept productions chez Melting records, plûtot variées. Sa biographie nous apprend qu’il produit seul ses musiques, que ces dernières ont été enregistrées dans des chambres et des salons sauf pour la batterie et les percussions qui, quant à elles, ont été enregistrées en studio.
Cependant, il fait parfois appel à des musiciens ou chanteurs pour collaborer avec lui et créer les plus splendides paysages. Pour exemple, la chanteuse slovène Anina chante dans sa langue natale sur ‘Stabo’; ou encore le producteur londonien Aaron Paul prête sa voix sur ‘Sunday morning‘.

C’est donc un album impressionnant et tendre qui viendra nous rassurer dans ce monde et nous fera enfin dire que ÇA, c’est de la musique.
Pour finir on le gardera à l’oeil car son ascension va être, on l’espère, brillante mais aussi très intéressante.
En attendant, son « debut album » sorti le mois dernier est disponible ICI pour seulement 5 euros.

PLAY !

L’abum Skinshape  :

Zerolex

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De l’électronique aujourd’hui avec Zerolex, jeune beatmaker et producteur de 21 ans, nous provenant de l’exotique ville de Besançon. Mr Zerolex est membre du quatuor Cotton Claw et l’un des vrais talents de la scène française.
Seul, il produit une musique aux sonorités envoutante et rêveuse, nous transportant dans un univers électronique à couper le souffle. Chaque détail compte pour Zerolex et on le ressent dès sa première piste. Plusieurs percussions et beats s’entremêlent pour ne former qu’une base incroyable et douce qui ne manquera pas de nous désorienter.

Son premier EP ‘Floating’ est sorti il y a 1 an sur le label Eklektik records, une petite maison de disque basée à Trouville-sur-Mer qui ne produit que de très bon artiste et nous les propose en vinyle.
Sur la scène montante de l’électro/hip-hop, Zerolex est un produit à part entière. En effet ses productions respirent le génie de la composition électronique et de l’originalité que nous n’avons pas entendu depuis longtemps.

Mais en ce moment c’est avec Holy Two, un duo électro-pop de Lyon,  que Zerolex monte un projet nommé ‘Eclipse’ que nous ne devrions pas tarder découvrir. Le teaser de l’album nous annonce un EP aux allures plus pop et langoureuses, mais toujours marquées par la fameuse touche électrique de notre beatmaker français.

Son EP ‘Floating‘ est disponible ICI pour 5 euros :

!!!! MÀJ !!!! : L’intégralité du projet ‘Eclipse‘ avec Holy Two disponible ICI

Darius

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Du haut de ses 24 ans, cet ancien graphiste a bien eu raison de se tourner vers la musique. Je vous présente aujourd’hui un grand artiste qui est à la fois la seconde moitié du groupe Cherokee mais aussi le visage qui se cache derrière Darius, mesdames et messieurs, voici Terence N’Guyen.

Dans un élan d’électro-chill, ce jeune bordelais a donc tout d’abord fondé Cherokee avec un ami puis il s’est mis à composer de son côté et donna vie à Darius.
En signant donc sur le label parisien Roche Musique il sortit en premier « Velour », qui nous proposait des morceaux très puissants à base de samples et qui fit beaucoup d’heureux.

Mais avec « Romance », c’est un album plus personnel et chill que nous a présenté Darius. Sorti en février 2014, ce EP présente 5 compositions aux allures différentes. Un penchant techno sur celle-ci, des bordures minimales sur celle-là, mais l’ensemble reste très attaché à l’électro-chill si fort à Terence.

Vous vous retrouverez donc plutôt dans un petit apéro entre amis que dans une soirée américaine, mais la qualité est au rendez-vous, et ça fait plaisir.

Son dernier EP  ‘ROMANCE’ :

Camel Power Club

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Un petit article aujourd’hui sur un petit duo qui fait de gros débuts. Sous le pseudonyme de CPC (Camel Power Club) ces deux Bordelais élaborent une musique calme et profonde qui nous conduira dans un bon gros canap ! Nous ne savons malheureusement rien d’eux, mis à part que ce sont «two very good friends» et qu’ils sont doués en musique.

Le duo n’a sorti pour le moment qu’un seul EP de 4 titres fin septembre, baptisé SPUTNIK, et qui marque un joli début pour ces deux compères.
L’assemblage piano, batterie et voix est très bien exécuté et l’on remarque peu à peu que cela passe tout seul.
Leur style est difficile à définir, il en va de la pop à la minimale en passant par la house mais ce dont nous sommes sûrs, c’est que c’est génial.

En espérant qu’ils continueront à nous plaire autant !

Leur EP est disponible ICI pour seulement 3 euros.

Boombox

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Nous nous attaquons aujourd’hui à un groupe très particulier de rock psychédélique et d’électronique.
Boombox est un duo américain qui s’est créé en 2004 par la rencontre de Zion Godchaux avec Russ Randolp.  Ces deux compères, depuis leur plus jeune âge, n’ont jamais quitté le monde de la musique. En effet, Zion a un diplôme d’ingénieur musical et Russ est chanteur, compositeur et producteur de musique depuis une dizaine d’années.
C’est donc en 2004 que ces derniers se rencontrent et forme cet impressionnant duo de rock psychédélique et électronique aux touches funk, soul, R&B et house.

Leurs compositions sont excellentes, les vinyles et ‘beats’ envoyés par Zion suivies de la guitare et de la faible voix de Russ nous détendent peu à peu, tout en entrainant un petit déhanché. Ces petits airs gentils et rythmés vous rappellerons surement des artistes comme Metronomy ou encore Foals.
Leur troisième album «Filling in the color», sorti en janvier sous le label Heart Of Gold Records, est plutôt réussi et reflète le style bien à lui de Boombox.

À écouter le matin pour se motiver tranquillement ou bien le soir pour être OKLM !

Très sympathique !

MàJ : et leur dernier EP ‘Beat & Pieces‘ sorti janvier 2016.

Merci Max !

Nujabes

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Un grand nom aujourd’hui sur la scène trip-hop japonaise avec Nujabes. De son vrai nom Jun Seba, le DJ et producteur Tokyoïte né en 1974 a vivement participé à l’influence abstract hip-hop venant du Japon.
Faisant partie du mouvement cool jazz, il compose sa musique en partenariat avec des rappeurs et y ajoute des samples de Miles Davis ou encore Yusef Lateef.

Il sortit deux albums,  » Metaphorical Music  » en 2003 et  » Modal Soul  » en 2005, qui contribua profondément à l’essor du cool jazz en Europe.
Le propriétaire de T Records et de Guiness Records a malheureusement trouvé la mort dans un accident de voiture en février 2010, abandonnant ainsi un grand nombre de fans.

En 2011 sort  » Spiritual State « , album posthume rendant hommage à l’artiste qui nous fit découvrir la rencontre du trip-hop avec le jazz.
Un grand nom, donc, qui marqua pour toujours le monde musical.
Mais une bien belle perte.

À écouter absolument !

L’album  » Modal Soul  » :

L’album  » Spiritual State  » :

20syl

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Vous devez sans doute avoir déjà entendu le groupe nantais nommé C2C, 4 fois vainqueur du Championnat du monde du DMC (Disco Mix Club). Composé des fondateurs de Beat Torrent et des 2 acolytes de Hocus Pocus, c’est à l’un d’eux dont on va s’intéresser aujourd’hui.
20syl (Sylvain Richard) rapper et DJ nantais, est en effet, ancien beat maker du groupe Hocus Pocus et l’un des 4 DJs de C2C.
Grâce à ses débuts très jeunes dans le monde la musique et sa participation dans plusieurs groupes de style diffèrent, 20syl nous produit un son riche en mélange sans oublier la qualité.

Ne faisant que de très bons remixes a coté de ses groupes, ce n’est qu’en juin 2014 qu’il sort son premier EP intitulé «Motifs». On peut ressentir l’aspect très C2C qu’il en ressort avec de gros beat bien marqués, ainsi qu’une alternance rapide de sons et de scratch qui nous affecte, sans nous perdre.

Maintenant reste à savoir si le style de ses morceaux, peut être trop fermé pour le moment, est capable d’évoluer et si le public sera là.

Voici 7 petits remixes de sa production :

José James

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Un peu de jazz en ce vendredi avec un artiste qui nous vient de Minneapolis, fils de saxophoniste panaméen. C’est à l’âge de 14 ans que José James découvre le jazz, influencé par son père, et commence à chanter à l’âge de 17.

Malgré une certaine passion pour le rap, il conserve un amour certain pour le jazz et la soul qui se reflétera dans toutes ses compositions.

C’est en 2006, lors d’un concours de jazz, que José et ses musiciens se font remarquer par le DJ de la BBC qui leur propose de signer sur son label Bronswood Recordings. Son premier album The Dreamer, parut en 2008, qui rend hommage à Martin Luther King est très bien accueilli par la critique Jazz et au-delà.

Après une collaboration prestigieuse avec le pianiste belge Jef Neve pour le label Impulse!, José James sort son quatrième album No Beginning No end (2013) où la participation d’artistes comme Emily King, Hindi Zahra ou encore le pianiste Robert Glasper en font un album de très haut niveau dans la sphère jazzy.

Sa voix aux nombreuses possibilités nous offre un album profond et calme que l’on aimera écouter tranquillement le soir, avec ou sans amis.

RJD2

RJD2-Quebec

Ramble John (RJ) Krohn a composé ses premières musiques à Columbus dans l’Ohio, il y a maintenant 21 ans. Commençant tout d’abord par produire des mixes de raps, il sort son premier album en 2001 en liant ses instrumentaux aux voix de rappeurs undergound. Mais ce n’est qu’en 2002 que RJD2 dévoilera son premier album Deadringer incluant ses propres compositions. La variété de styles dans ces dernières est évidente: électronique, rock et pop sont à l’honneur, sans oublié l’empreinte hip/hop, indissociable de l’artiste.

Enchaînant les LPs et les shows, RJD2 arrive à se fait une belle place et compose même le générique de Mad Men en 2006 (A beautiful mine).

Pouvant être comparé à Wax Tailor ou Amon Tobin par son évolution pop-éléctro depuis l’album The Third Hand en 2007, RJ est considéré comme un compositeur de grand talent. Et c’est en 2009 qu’il créé alors sont propre label Electrical Connections et collabore avec de grands artistes.

À ce jour, son dernier album More is than isn’t, sorti en 2013, combine plusieurs variétés de genres musicaux pour que tout le monde puisse trouver son bonheur et/ou découvrir l’univers d’un artiste (très) spécial.

Une petite playlist pour un petit avant goût :

DatA

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Nous n’avions eu aucune nouvelle depuis 2009, mais datA est bien là ! Pour les ignorants, les compositions de David Guillon rappellent un étrange mélange de Justice et de Kavinsky qui ravira les adeptes d’électro-groove et pop.

Après 8 ans, 5 EPs et 1 album en 2009 (Skywriter), c’est en janvier dernier que David Guillon nous est revenu avec un petit EP très sympa qui annonce merveilleusement bien son prochain album.

Dans Soldier’s Flag, sorti le 13 janvier 2014 chez Ekler’o’shock, le premier titre éponyme nous renvoie dans l’univers de datA mais en rajoutant une pointe pop un peu commerciale. Ceci dit, les deux titres suivants rattrapent largement le premier par le magnifique mélange baroque/électro qui vous fera sourire.

La très bonne construction musicale amène à une bonne écoute pour pouvoir apprécier pleinement ces productions. Nous n’avons donc plus qu’à les écouter encore et encore en attendant le nouvel album attendu avant la fin de l’année.

Et un très bon remix de La Roux « I’m not your toy » par datA :

The Cancel

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Prenez un piano au rythme jazzy, des voix envoutantes, un saxo magnifique, rajoutez un beat hip/hop et vous aurez le duo The Cancel.

Andrey Zelenskiy et Dmitriy Fedysiv sont deux Ukrainiens amoureux de musique et d’anachronisme. À la première écoute, on se croirait dans les années 50, puis intervient ce beat hip/hop qui nous fait revenir aux compositions actuelles, plus modernes et entraînantes.

La musique nous invite au calme et l’envie de nous en griller une, allongé dans l’herbe, nous traverse (à peine) l’esprit. Une batterie bien maîtrisée remplace parfois le tempo branché habituel, mais le morceau n’en perd pas sa substance hip/hop – jazz si appréciable.

The Cancel a sorti en 2011 son premier album Diversity et 2 ans après, son quatrième et dernier album Night Light, vendu seulement 5 dollars sur leur site.

Très peu présents dans les médias, ces deux artistes méritent, selon moi, une plus grande reconnaissance de leur admirable talent.

Écoutez, appréciez, partagez !

Leur album Night Light (2013) disponible ICI :

MàJ : Leur tout dernier album No Way To Say (2015) disponible ICI :

Atmosphere

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Composé du rapper Slug (Sean Daley) et du DJ/producteur Ant (Anthony Davis), Atmosphere impose clairement son style hip/hop aux sonorités pop. Venant d’un milieu difficile de Minneapolis, Slug s’est alors intéressé au hip/hop pour surmonter les épreuves et exprimer ce qu’il a au plus profond de lui. Son parcours se ressent dans ses textes, à la fois intenses et recherchés, mais aussi très bien rythmés.

Leur huitième et dernier album, Southsiders, sorti en mai 2014 nous emmène dans un long voyage de 20 titres aux instrus excellentes et au flow paisible et critique de Slug. Dans cet album, le duo a voulu évoquer les multiples problèmes qui nous entourent avec un soupçon de malice et de fines métaphores.

Depuis leurs 3 derniers albums, Atmosphere se rapproche d’un style pop qui lui convient assez bien, mais que certains critiquent. Dans Southsiders, les notes de pianos, la guitare wah-wah ou la batterie rock nous démontre clairement cette évolution qui, dans tous les cas, nous donne un album de très bonne qualité.

À vous de juger.

3 titres extraits de l’album Southsiders :

Something à la mode (SALM)

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L’un fait du violon (Thomas Roussel) et l’autre du violoncelle (Yannick Grandjean), mais depuis maintenant 5 ans ces deux Dijonnais produisent du très gros son électronique. Collaborant avec Karl Lagerfeld et les Bloody Beetroot, Something à la mode (SALM) est un duo français qui marche et qui vient tout juste de sortir son nouvel album ainsi qu’un nouvel EP.

Les deux compères, qui jouaient ensemble au conservatoire, ont décidé un beau jour de monter leur groupe en mélangeant influences électroniques avec leurs instruments à cordes. C’est en 2009 que sort leur premier album éponyme qui gagnera un franc succès auprès de la scène électro et leur permettra de continuer ce qu’ils aiment le plus, la musique.

Endless Stairs est un très bon album électro, comportant de très bonnes productions aux sonorités classiques qui nous font redécouvrir le violon et le violoncelle.

Encore une fois, les Dijonnais ne nous ont pas déçus et l’on peut espérer qu’ils nous préparent de grandes choses pour la suite.    

Advienne que pourra …

Leur nouvel album Endless Stairs :

Akua Naru

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Du hip-hop à l’ancienne. Voilà comment résumer le ton de l’artiste Akua Naru. Cette Afro-Américaine, originaire du Connecticut, nous offre des morceaux aux mélanges hip-hop, soul traditionnel, blues, jazz et sons d’Afrique de l’Ouest.

Doucement, les paroles s’enchainent nous propulsant dans un imaginaire calme et paisible, et où chaque mot résonne sereinement dans notre tête.

Contrairement aux grandes productions de rap actuelles, Akua Naru revient aux origines du hip/hop old school et ravira les adeptes de l’ancien temps.

N’ayant sorti qu’un seul album en 2011, Akua Naru est actuellement en tournée dans toute l’Europe nous promettant des Lives plus qu’admirables.

Coucheron

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Un peu de Norvège aujourd’hui avec un artiste pas encore très reconnu, mais dont la qualité de ses compositions ainsi que de ses remixes méritent quand même une petite chronique.

Coucheron, de son vrai nom Sebastian Kornelius, est donc un DJ norvégien venant de la petite ville de Asker situé au sud du pays.

Plutôt adepte des remixes de grands artistes comme Daft Punk ou encore Lemaitre, Sebastian n’a sorti aujourd’hui un qu’un simple single, mais la qualité de son titre au son sensuel et aux rythmes pop et électro nous font grandement du bien.

D’autre part, Coucheron va bientôt nous présenter son premier EP que nous attendons avec impatience et dont nous ne tarderons pas de commenter. À surveiller !

Au plaisir de vos oreilles.

Chet Faker

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La première chose que l’on remarque chez lui, c’est sa grosse barbe rousse. Mais Chet Faker n’a pas que sa barbe de grosse… sa faculté à composer des mélodies incroyables l’est aussi (what did you expect?).

De son vrai nom Nick Murphy, Chet Faker nous vient directement de Melbourne en Australie.

Mêlant mélodies lentes et mielleuses avec des basses et des synthés parfaitement calibrés, ce jeune australien saupoudre ses compositions de sa voie claire et envoutante comme s’il voulait nous raconter directement son histoire.

Après avoir remporté le très convoité trophée de l’Artiste Révélation de l’année lors des Independant Australian Awards, d’avoir collaboré avec Flume et enfin d’avoir signé chez Downtown Records (Santigold, Gnarls Barkley…) Chet Faker vient de sortir son premier album. Ce dernier s’inscrit dans la continuité de son art, chansons aux images de voyage et à l’esprit rêveur.

Vous n’avez donc plus qu’à vous allonger, fermer les yeux et laisser l’artiste vous emmener avec lui dans cet autre monde. Mais rassurez-vous, le voyage ne fait que commencer.

Petits extraits de son nouvel album « Built on Glass » :

 

Chromeo (White Women)

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Chromeo est un duo d’électro-funk canadien composé de Pee Thugg (Patrick Gemayel) et de Dave 1 (David Macklovitch). Ce groupe, né en 2002, avait surpris en sa qualité d’être la première collaboration musicale entre un Juif et un Arabe. Cette collaboration nous apporte un style très funky et électronique avec des paroles toutes gentilles, mais qui plaisent. Au fil des albums, le groupe gagne en réputation, qui n’est désormais plus à faire.

Après 10 ans et 4 albums, Chromeo nous dévoile aujourd’hui un style plus commercial sans renier leur style électro-funk et groovy qui nous fera quand même danser cet été (si vous validez).

Leur nouvel album «White Women» sorti le 7 mai 2014 est, je trouve, plutôt réussi et comporte quelques titres qui seront surement se trouver une belle petite place dans les playlists de cet été.

À vos casques !

Pretty Lights

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Derek Vincent Smith est Pretty Lights. Originaire du Colorado, Smith a commencé au lycée à écrire et produire de simples musiques de hip-hop et à participer à de nombreuses raves party. Mais c’est en 2007 que commence réellement sa carrière en s’associant avec un batteur durant ses lives.
Ses inspirations sont nombreuses : funk, jazz, hip-hop, trip-hop, electro, dubstep… autant de genres pour un long voyage qui commence dés les premières notes de ses productions.

En 2011, Smith créé son propre label «Pretty Lights Music» et produit d’autres artistes comme Gramatik, Break science ou encore Paul Basic. Gagnant en notoriété, il s’impose dans son style et se trouve un public fidèle. Mais il reste bien plus connu aux États-Unis qu’en Europe même si la vague Pretty Lights continue d’avancer.

Après 7 albums, c’est en 2013 que sort «A Color Map of the Sun». Album magnifiquement bien construit avec un équilibre parfait entre chaque instrument et un mélange de genres incomparable.
Pour cet album, Smith a passé 2 ans et demi à sillonner les États-Unis à la recherche d’artistes qui lui offriraient une petite partie de leur temps pour enregistrer une simple voix ou un simple instrument.
Cet album ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais sa qualité est sans égal.

Alors, prenez un peu temps pour découvrir cet artiste extraordinaire, de plus qu’il partage sa musique gratuitement :

 

SoulChef

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Venu directement de Nouvelle-Zélande, SoulChef est un producteur de hip-hop originaire d’Auckland. Alliant les sonorités jazz, soul et hip-hop, SoulChef produit d’excellente musique chill qui raviront les adeptes de rap mais aussi de jazz.

Il ne se contente pas seulement de composer ses propres sons, mais il produit également d’autres artistes du même genre (plus d’infos sur son site).

Soulchef a depuis produit cinq albums en son nom, dont un en exclusivité au Japon.

Je vous laisse découvrir ce petit artiste aux grandes qualités.

The Geek x VRV

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Nous avons le Geek (Axel) et le VRV (Vincent). Ces deux bonshommes français de 21 et 25 ans emplissent la toile depuis leur premier EP en 2013. Ces deux compères produits par Philos Records s’inspirent d’artistes comme Gramatik, Pretty Lights ou encore Nujabes, ce joli petit monde nous donne un son électro-soul des plus propres. Les instruments sont dosés à merveilles en ajoutant guitare électrique, piano ou encore flûte rappelant les grands débuts de Gramatik (pour les connaisseurs).

Si vous désirez passer un bon petit moment en bougeant la tête de haut en bas et les fesses de gauche à droite, The Geek x VRV vous comblera.

Les deux artistes sont à surveiller de près, car cela risque de faire très très mal dans les prochaines années  !

Enfin, pour les petits hors-la-loi qui seraient déjà en train de chercher un Torrent, sachez que The Geek x VRV partage leur musique gratuitement .

Leur deuxième album, BTOS VOL 2, sorti en janvier 2014 :

Mise à jour (09/06/14) : Leur nouvel album, BTOS VOL 3, fraîchement sorti et toujours aussi bon ! 

Mr Flash : Sonic Crusader

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Après avoir produit des artistes comme BUSY P ou encore TTC, le fameux producteur Mr Flash, de son vrai nom Gilles Bousquet, sort enfin son premier album « Sonic Crusader« . Attendu comme une bombe dans la sphère électronique, Mr Flash séduit grâce à ses sonorités mélangeant hip-hop/synthé/beat assassin et mélodies envoûtantes. Son EP « Radar Rider » a été le premier à être distribué par la maison de disque Ed Banger en 2003.

Dans ce nouvel opus, vous trouverez sûrement votre bonheur. Prenez un peu de temps pour apprécier chacune des 15 musiques présentent sur cet album et vous en trouverez, j’en suis sûr, quelques-unes qui satisferont grandement vos oreilles.

Il y en a pour tous les goûts !